Halloween arrive à grands pas et vous allez sûrement retrouver une programmation télé orientée vers les films d’épouvante.

Dans cet article, (re)découvrez des lieux de tournage de films d’horreur que vous pouvez visiter pour de vrai lors de vos prochains voyages. D’emblée, ils ont tous un point commun : ils donnent réellement le frisson même s’ils ne sont pas hantés dans la réalité.

Timberline Lodge en Oregon

Le complexe Timberline Lodge se situe au Mont Hood dans l’État de l’Oregon au nord-est de Portland. Célèbre pour avoir servi de plan extérieur au film d’épouvante « Shining », le Timberlin Lodge figure parmi les 5 stations de ski dans la région. Sa particularité, ce complexe reste ouvert toute l’année.

Le Mont Hood culmine à 3427 m de haut. Ce qui fait de cette montagne volcanique le plus haut sommet de l’État. Le complexe hôtelier se situe, quant à lui, à 1830 m d’altitude.

Si vous êtes un amateur d’alpinisme, de ski ou de randonnée, Mont Hood vous donnera pleinement satisfaction.

Shining en quelques mots

Bien que tourné il y a presque 40 ans (en 1980), « Shining » fait toujours sensation parmi les amateurs de film d’épouvantes. Si vous ne l’avez pas encore vu, voici un résumé de ce chef-d’œuvre :

Jack Torrance travaille en tant que gardien de l’hôtel Overlook. Durant l’hiver, l’établissement ferme ses portes et il en profite pour héberger sa famille pour ne pas rester seul. Pris par d’horribles visions, son fils Danny l’avertit du danger que représente l’hôtel. Des visions qui se réalisent, car son père Jack sombre peu à peu dans la folie et devient un meurtrier.

Photo de Daveynin

Anecdotes sur le film

Ce film est tiré du roman « Shining » de Stephen King. Même si celui-ci avoue ne pas l’apprécier, l’œuvre de Stanley Kubrick fait désormais partie des grands classiques.

Par crainte d’effrayer ses clients, les gérants de l’établissement de l’époque ont demandé au réalisateur de ne pas représenter la chambre 217. Ainsi, au lieu de prendre la 217, comme dans le roman, ce dernier a choisi un numéro inexistant : le 237.

Les retombées du film

Fort du succès de Shining, le Timberline Lodge est entré dans la postérité. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de rencontrer des fans s’y rendre en pèlerinage.

Ses murs extérieurs ont servi à renforcer l’aspect glacial et angoissant à l’écran. En revanche, Stanley Kubrick a reconstitué l’intérieur de l’hôtel dans un studio en Angleterre.

Contre toute attente, les clients sollicitent plus souvent la chambre 217 plus que toutes les autres pièces d’après les gérants de l’établissement.

Ennis House

Cette maison se trouve à Los Feliz à Los Angeles en Californie. Son architecture en béton préfabriqué a séduit le réalisateur du film « House of Haunted Hill » ou « La nuit de tous les mystères » en version française.

Photo de HarshLight

Il s’est servi de la façade de cette belle demeure pour représenter la maison du millionnaire Franck Loren dans le film.

L’architecte Franck Lloyd Wright l’a construit en 1924 en s’inspirant des temples mayas. Pourtant lors de la sortie du film en 1959, son architecture semble résolument moderne pour l’époque.

Lieu de tournage de films d’horreur et de fantastiques, vous avez probablement vu cette bâtisse dans les productions suivantes : Blade Runner, Buffy contre les vampires.

La nuit de tous les mystères : le résumé

Franck Loren (interprété par Vincent Price) dispose d’une maison qu’il dit hantée. Millionnaire du genre excentrique, il a l’idée d’offrir la somme de 10 000 $ à ceux qui arrivent à passer la nuit dans sa demeure. Les invités se retrouveront piégés et doivent faire face à des situations paranormales.

« La nuit de tous les mystères » a fait l’objet d’un remake en 1999 sous le titre : « La maison de l’horreur ». Ce dernier a été tourné au Québec.

La maison de Buffalo Bill le psychopathe

Cette maison de type victorienne se trouve à Layton en Pennsylvanie, à une heure de route de Pittsburgh.

L’équipe de production du « silence des agneaux » y a séjourné trois jours pour les besoins du tournage. Sorti en 1991, ce film est interdit aux moins de 16 ans.

Si vous l’avez déjà vu, vous aurez sans doute reconnu tout de suite la maison du psychopathe Buffalo Bill. Ce dernier passe le plus clair de son temps dans le sous-sol de la maison pour écorcher ses prisonnières. Il se sert de leurs chairs fraîches pour confectionner des manteaux.

Rassurez-vous, dans la réalité cette demeure ne dispose pas de sous-sol. L’équipe de production a créé cette pièce macabre en studio.

Photo de Jon Dawson

En revanche, le séjour et la salle à manger sont bien reprétsentés à l’écran. Les décorateurs du film les ont assombris pour jouer sur l’effet angoissant.

Les propriétaires de cette maison ont eu des difficultés à la vendre. Contrairement à celle d’Amityville où il s’est réellement produit une tuerie, celle-ci a été le foyer d’une famille heureuse. En réalité, elle attirait plus les curieux que de véritables acheteurs à cause du film.

Synopsis du silence des agneaux

Un psychopathe qui a pris le nom de Buffalo Bill kidnappe et assassine des jeunes femmes sans ménagement. Clarice Starling (Jodie Foster), une jeune recrue du FBI part sur ses traces.

Seulement, elle doit interroger un prisonnier par comme les autres pour retrouver le tueur. Il s’agit du psychiatre Hannibal Lecter (Anthony Hopkins). Or, ce dernier se trouve derrière les barreaux pour des faits de cannibalisme.

En échange de ses informations, il veut connaître davantage sur la vie privée de Clarice. Il se crée entre elle et Hannibal une relation mêlant répulsion et fascination.

Distinction de l’œuvre

Les acteurs Anthony Hopkins et Jodie Foster ont obtenu chacun un oscar pour leurs rôles respectifs dans le film. « Le silence des agneaux » a reçu trois autres oscars pour son scénario et sa réalisation.

La maison du diable

La maison où s’est censé se dérouler l’exorcisme de Regan dans « l’Exorciste » existe bel et bien. Vous la trouverez au 3600 Prospect Street près de la rivière Potomac à Georgetown au sud-ouest de Washington DC.

Photo de NCinDC

Le lieu est plus célèbre par les escaliers que par son intérieur. L’engouement des fans du film pour ces marches est tel que les autorités de la ville les ont décrétés comme un site touristique.

Les plus accros se font même photographier dans une posture reproduisant la chute mortelle du père Karras.

Le film en quelques mots

Si vous l’avez pas encore vu, vous en avez sans doute entendu parler. Il découle de l’adaptation du roman du même nom de William Peter Blatty paru en 1971. Ce dernier à lui-même écrit ce livre à partir d’un cas réel d’exorcisme dont il a eu vent au début des années 50.